Conformisme:
Tendance à se conformer aux usages, à accepter les manières de penser ou d'agir du plus grand nombre, les normes sociales.
Le conformisme par complaisance:
Celui-ci apparaît dans les relations de pouvoir où il est préférable pour l’individu de se conformer, afin de préserver l’approbation du groupe. Il souhaite ainsi éviter de se faire remarquer en évitant de donner une réponse allant à l’encontre de l’avis général.

La pression que Cette forme d’obéissance civile subit n’accepte peu les différences de capacités, de volontés et n’encourage pas les parcours de vie marginaux.
Les photos suivantes sont une observation de ce sujet d’un oeil extérieur. D’un point de vue esthétique, j’ai collaboré avec certains graffiteurs de Québec. Dans ce projet, ceux-ci représentent l’anti-conformité, le rebelle, par le fait qu’ils imposent leurs traces.
Mardi 7h52. Sortie et entrée de l’autoroute Dufferin-Momorency, à son extrémité ouest, au centre-ville de Québec. À gauche, la sortie est pleine, presque arrêtée par le trafic. De nombreux travailleurs et travailleuses affluent en voiture vers le centre pour aller y travailler. À droite, l’entrée d’autoroute est vide, déserte.
Des travailleurs et travailleuses se rendant au travail par transport en commun.
Nombreux bureaux commerciaux et gouvernementaux au centre-ville de Québec.
Jeudi 16h36, station d’autobus sur la colline parlementaire. Des dizaine d’autobus accostent le trottoir.
Jeudi 17h, la majorité des bureaux sont fermé.
Lundi 9h47. Quelques sans-abris devant l’Église catholique St-Roch attendant que les soeurs ouvrent les portes pour aller prier.
Un sans-abris me fait signe de venir le voir, il veut voir la photo que je suis en train de prendre. Il pense que je suis photographe pour enquête de trafic de drogue. Après une longue discussion avec lui, à me raconter son histoire, j’ai appris qu’il était nouvellement sans-abris, depuis quatre mois plus précisément. Il avait beaucoup de dettes, ensuite tombé dans la drogue "pour s’enlever le mal" qu’il disait. Chaque jour, il se débrouille et tente de survivre. Il m’a aussi raconté que le matin même, il a demandé de l’aide à des passants, ceux-ci l’ont jugé avec des regards lourds ainsi que des insultes. "Criss de drogué, décâlisse!"
Pendant notre discussion, une madame s’est dirigée vers le frigo-partage près de l’église. Il se précipita vers elle, il la connaissait. 

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